De Stéphanie Fregapane

Éclairage sur les véritables indicateurs de réussite parentale

En tant que parents, nous avons tous des rêves pour nos enfants.

Pour certains, ces rêves sont sculptés par les normes sociales et culturelles, traduites par des métiers prestigieux comme avocat ou médecin.

Quand notre enfant choisit une autre voie, il est naturel de se demander si nous avons failli à notre rôle.

Pourtant, la véritable question est : qu'est-ce qui définit la réussite parentale ?

1. Le choix appartient à l'enfant

Nous avons évolué dans une société qui valorise certains métiers plus que d'autres, souvent en fonction de leur salaire ou de leur prestige.

Cependant, chaque enfant est unique, avec ses talents, ses passions et ses ambitions.

En tant que parents, notre rôle n'est pas de choisir pour eux, mais de les soutenir dans leurs choix[^1^].

2. Le bonheur réside dans la passion

Combien d'avocats ou de médecins ont choisi leur métier par pression sociale, et finissent par être insatisfaits ou stressés[^2^]?

À l'inverse, un artiste, un artisan ou un éducateur passionné par son travail trouve un sens profond à ce qu'il fait et une joie quotidienne.

Il est essentiel de se rappeler que le succès ne se mesure pas uniquement en termes matériels, mais aussi en termes de bien-être et de satisfaction.

3. La réussite parentale va au-delà de la profession de l'enfant

La réussite d'un parent ne se mesure pas à la profession de son enfant, mais à sa capacité à être heureux, autonome, responsable et bienveillant.

Un enfant qui choisit une voie en accord avec ses aspirations, qui est équilibré et épanoui, est le reflet d'une éducation réussie[^3^].

4. Valoriser les compétences émotionnelles

Dans un monde en perpétuelle évolution, les compétences techniques peuvent devenir obsolètes, mais la capacité à gérer ses émotions, à comprendre celles des autres, à coopérer et à s'adapter sont des compétences essentielles[^4^].

Encourageons nos enfants à suivre leur cœur et à développer leur intelligence émotionnelle, qui les aidera tout au long de leur vie.

Conclusion :

Il est naturel de vouloir le meilleur pour nos enfants. Mais le meilleur ne signifie pas nécessairement une carrière prestigieuse ou un gros salaire.

Le meilleur est de voir nos enfants épanouis, passionnés, et de les savoir capables de faire face aux défis de la vie avec résilience et optimisme.

Si nous parvenons à cela, alors nous n'avons certainement pas raté notre rôle de parents.

Stéphanie Fregapane

[^1^]: Eccles, J.S. (1993). School and family effects on the ontogeny of children's interests, self-perceptions, and activity choice. In J.E. Jacobs (Ed.), Nebraska Symposium on Motivation, Vol. 40 (pp. 145-208). Lincoln: University of Nebraska Press.
[^2^]: Ryan, R. M., & Deci, E. L. (2000). Self-determination theory and the facilitation of intrinsic motivation, social development, and well-being. *American Psychologist*, 55(1), 68.
[^3^]: Bronfenbrenner, U. (1986). Ecology of the family as a context for human development: Research perspectives. *Developmental Psychology*, 22(6), 723.
[^4^]: Goleman, D. (1995). *Emotional intelligence: Why it can matter more than IQ*. Bantam.

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