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Gérer ses émotions et avoir des pensées positives

Mettre des mots sur ce qu’on ressent, gérer ses émotions, et avoir des pensées plus positives… C’est bien utile, surtout en ce moment !

Stéphanie Fregapane a publié deux livres pour enfants : Mes émotions et
moi et Mes pensées positives et moi. Nous lui avons demandé des explications et conseils.

Vous êtes psychomotricienne relationnelle. C’est-à-dire ?

 J’aide les enfants à prendre conscience de leur corps et à comprendre qui ils sont. Pendant qu’ils jouent, on échange, je leur demande comment ils se sentent, pour qu’ils prennent conscience de certaines choses, de leurs émotions.

C’est important d’identifier ses émotions ?

C’est important d’arriver à les comprendre et d’y mettre des mots. Chacun doit trouver l’équilibre et le moyen de les exprimer, par écrit, par le dessin, par la parole… Si on les garde en nous, elles risquent d’exploser.

Des émotions désagréables sont utiles, écrivez-vous. 

Oui. Je prends l’exemple de la honte, la gêne. Si on ne ressent jamais ces
émotions, on ne se soucie plus de notre comportement avec les autres et
on risque d’avoir des problèmes sociaux (problèmes de relations aux autres).

Peut-on contrôler ses émotions ?

Oui. On peut, par exemple, travailler sur la respiration abdominale (par le ventre) pour ramener le calme en nous. On peut apprendre à laisser l’émotion nous traverser puis partir, comme une vague.

Que faire quand un proche est rempli d’émotions négatives ?

Les émotions sont contagieuses. Si un parent est très triste ou en colère, les enfants vont être affectés. Si on reste une journée avec quelqu’un qui râle ou se
moque tout le temps, on finit par être impacté. Même chose si l’entourage est
joyeux ! Quand c’est désagréable, on peut apprendre à se détacher, aller dans sa chambre, par exemple, et faire quelque chose qui nous fait plaisir.

Vous parlez de pensée positive. Comment avoir des pensées
positives, en cette période de pandémie ?

Il y a du positif en toute chose et questionner sur le positif change la vie. En fait, on a des pensées négatives quand on se pose des questions négatives. Plutôt
que de dire « Je ne peux pas faire ça », on peut se demander « Qu’est-ce que je
peux faire ? Comment puis-je mettre cette situation à profit pour
faire des nouvelles choses ? »

Mais les problèmes restent !

La pensée positive ne veut pas dire qu’on nie le problème. On prend conscience du problème et on va chercher des solutions.

Dans vos livres, vous expliquez, conseillez et donnez des exercices. C’est destiné à quelle tranche d’âge ?

Dès 9-10 ans, c’est possible. Mais pour beaucoup d’enfants, avoir un guide (parent, enseignant ou autre) qui va aider à trouver ses propres solutions, c’est
intéressant. Se questionner sur soi, ce n’est pas facile.

Interview : Nathalie Lemaire

● Infos et commandes : www.jesuismoi.be

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